En 2024, les forces de sécurité intérieure ont enregistré 24 900 délits de refus d’obtempérer routiers. Leur nombre a reculé de 2 % sur un an. Près d’un refus d’obtempérer routier sur cinq est considéré comme aggravé : dans neuf cas sur dix, ceux-ci mettent en danger d’autres usagers de la route. La proportion de ces refus d’obtempérer aggravés est stable par rapport à 2023.Rapportées à la population, ces infractions sont présentes sur l’ensemble du territoire, bien que certains départements soient plus concernés, et en particulier la Guadeloupe et la Martinique (7,7 refus d’obtempérer routiers pour 10 000 habitants sur la période 2020-2024, contre 3,9 en moyenne en France). Par ailleurs, ces refus d’obtempérer routiers sont plus fréquents dans les communes urbaines (notamment les centres urbains intermédiaires) que dans les communes rurales. En 2024, sur le périmètre restreint de la police nationale (soit la moitié des infractions enregistrées), 97 % des refus d’obtempérer routiers sont commis par des hommes et 74 % des personnes mises en cause sont âgées de moins de 30 ans.