De retour de vacances, la vigilance est souvent atténuée. À l’approche de la rentrée scolaire, quelques règles simples permettent de partir du bon pied. Que l’enfant soit jeune ou plus âgé, qu’il circule à pied, à vélo, en trottinette ou en scooter, le respect des règles du code de la route est primordial.

À pied, quelques jours avant la rentrée, il est utile :

• de parcourir le chemin domicile/école avec l’enfant
• de lui montrer les endroits qui peuvent constituer des dangers
• de lui apprendre à utiliser le passage piétons en regardant de chaque côté et sans courir
• d’être attentif aux bruits, surtout au moment de traverser.

Sur le trajet de l’école en vélo, trottinette, skateboard, scooter… la plupart des accidents sont dus au non-respect des règles du code de la route, à un équipement inadapté ou à l’absence de maîtrise du moyen de locomotion. Il faut donc veiller notamment à :

• s'arrêter au feu rouge ou au stop
• laisser la priorité à droite
• ne pas rouler en sens interdit
• prêter attention aux ouvertures de portières de voiture
• porter un casque et un équipement visible (vêtements clairs, cartable équipés de bandes fluorescentes).

À noter : le port du casque est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans. Par ailleurs, l'âge minimum pour conduire une trottinette électrique passe de 12 à 14 ans.

En savoir plus sur la sécurité routière

Sans l’inquiéter, il est aussi essentiel d’informer l’enfant sur les risques qu’il peut rencontrer sur le trajet de l’école. Pour éviter les mauvaises rencontres, les principes de sécurité sont les suivants :

• ne pas parler à un inconnu
• privilégier les trajets avec des camarades et éviter d’emprunter les rues désertes
• ne pas attendre seul à la sortie de l’école
• mémoriser le 112 (numéro d’urgence européen). Les appels sont géo-localisés. L’enfant doit pouvoir dire son nom, ce qui lui arrive et où il habite.

Pour apprendre dans de bonnes conditions, l’élève doit pouvoir évoluer dans un environnement serein.
Un enfant ou un adolescent peut être victime de violences verbales, physiques ou psychologiques, commises par un ou plusieurs élèves de façon répétée : il s’agit de harcèlement.
Si ces attaques, intimidations, rumeurs, menaces se poursuivent sur les réseaux sociaux, par SMS ou par courriel, il s’agit de cyberharcèlement.
Dans ce cas, il convient notamment :

• de ne pas répondre aux commentaires ou aux messages. Cela risque d’empirer la situation
• d’en parler à un tiers de confiance (membre de la famille, membre de l’équipe éducative, camarade de classe)
• de conserver des preuves (captures d’écran, messages…)
• de verrouiller les comptes de réseaux sociaux, de modifier les paramètres de confidentialité et d’activer les options de confidentialité : « ne plus me trouver », « ne pas afficher/partager ma liste d’amis », « bannir » les visiteurs ou contacts indésirables et de bloquer les auteurs de messages harcelants
• de signaler les faits sur la plateforme Pharos
• de déposer plainte au commissariat de police ou en brigade de gendarmerie.

Un brusque changement de comportement chez l’enfant doit alerter les parents. Dès les premiers signes inquiétants, insultes, moqueries, coups… il est indispensable de signaler les violences en appelant le 3020 (harcèlement) ou le 3018 (cyberharcèlement).

À noter : depuis 2013, un programme national de prévention a été mis en place dans les classes de CM2 pour un bon usage d’internet. Le « Permis internet pour les enfants » apprend ainsi aux élèves les règles essentielles de prudence pour utiliser Internet en toute sécurité.

Plus d'informations

Sur le harcèlement
Sur le cyberharcèlement
Conseils et bonnes pratiques

Au sein de l’établissement scolaire, quand il surfe sur internet ou dialogue sur les réseaux sociaux, l’enfant ou l’adolescent est aussi susceptible d’être exposé à des mauvaises rencontres ou des discours extrémistes. Identifier les personnes radicalisées ou en voie de l’être est essentiel pour les accompagner dans le processus de sortie de radicalisation et prévenir tout passage à l’acte violent.
Un changement de comportement soudain de l’enfant ou de l’adolescent doit toujours alerter les parents. Dans ce cas, ne pas hésiter à contacter le numéro vert 0 800 005 696.

Plus d’informations sur la radicalisation
Prévenir pour protéger
Radicalisation, l’équipe du numéro vert témoigne