Semaine de l’intégration 2024 ou l’intégration des femmes migrantes comme priorité de l’État

  • Actualités du ministère
  • Publié le 08/10/2024
  • Mis à jour le 26/11/2024

Cette année, la Semaine de l’intégration a lieu du 14 au 18 octobre 2024. Cette nouvelle édition met en lumière l’intégration – notamment professionnelle - des femmes migrantes et plus globalement l’offre de services et les partenariats développés pour favoriser la bonne intégration des étrangers qui viennent d’obtenir le droit de s’installer sur notre territoire.

La Semaine de l'intégration souhaite aussi valoriser les parcours d’intégration réussis et l’apport des cultures étrangères en France.

Pilotée par la direction générale des étrangers en France du ministère de l’Intérieur, la Semaine de l’intégration est organisée en collaboration avec de nombreux partenaires :

L’objectif de ce temps fort est d’informer les étrangers en situation régulière qui viennent d’arriver en France sur les services et partenariats permettant de faciliter leur intégration. La Semaine de l’intégration vise aussi à changer le regard de la société française sur les migrants et les étrangers.

Une mobilisation nationale

La Semaine de l’intégration sera lancée le lundi 14 octobre 2024 par un séminaire national des acteurs de l’intégration des étrangers. Partout en France, des événements de lancement permettront de découvrir le programme de la semaine. En 2023, plus de 530 événements ont été organisés.

Dans tous les départements, de nombreuses initiatives sont prises pour accompagner la réussite des parcours d’intégration des étrangers qui arrivent sur notre sol, y compris des personnes réfugiées. L’accès au logement et l’obtention d’un contrat de travail sont les facteurs déterminants d’une intégration réussie à la société française.

Le programme AGIR : une réussite

Lancé à l’automne 2022, le programme d’accompagnement global et individualisé des réfugiés (AGIR) est progressivement déployé dans l’ensemble des départements de France métropolitaine. Au 31 août 2024, plus de 30 000 personnes ont été orientées vers le programme par l’OFII et près de 22 500  bénéficiaires de la protection internationale sont en cours d’accompagnement. 

Ce guichet unique départemental permet d’accompagner jusqu'à 24 mois les bénéficiaires de la protection internationale vers le logement, l’emploi et l’accès aux droits : trois conditions essentielles pour assurer à ces personnes une insertion réussie. 

L’accès à l’emploi des femmes étrangères, une priorité de l’État

Cette quatrième édition de la Semaine de l’intégration réaffirme la nécessité de faciliter l’emploi des étrangers qui arrivent en France, notamment des femmes. Pour mettre en œuvre cet objectif assumé de l’État, plusieurs facteurs complémentaires sont à prendre en compte :

  • la nécessité de faire garder les jeunes enfants : un élément clé pour permettre aux femmes étrangères de trouver un emploi stable, d’apprendre la langue française et de s’insérer dans la société ;
  • l’accès à la mobilité : avoir les moyens de se déplacer permet de trouver un emploi plus facilement. C’est pourquoi en 2024, l’État soutient financièrement des actions dans le domaine de la mobilité solidaire.

Par ailleurs, il est plus facile de trouver un emploi quand les diplômes, qualifications et expériences acquis à l’étranger sont reconnus en France. Depuis quelques années, la procédure de validation des acquis de l’expérience (VAE) est adaptée pour que les dispositifs soient plus accessibles au public étranger, en particulier aux femmes.

Lutter contre les violences sexuelles et sexistes faites aux femmes étrangères

Le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes est l’affaire de tous. Ce défi est d’autant plus légitime quand il concerne les femmes qui arrivent en France, souvent victimes de violences sexuelles et sexistes au cours de leur parcours migratoire.

L’État est engagé durablement pour prendre en charge ce type de vulnérabilité, notamment le psycho-traumatisme chez les femmes réfugiées. Par exemple, des fonds ont été octroyés à la Fédération nationale GAMS (Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles, des Mariages Forcés et autres pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des enfants) pour combattre toutes les formes de violences faites aux femmes, aux adolescentes et aux fillettes. GAMS travaille aussi à préserver la santé maternelle et infantile des populations immigrées et issues des immigrations : 

  • en contribuant à l’éradication des pratiques traditionnelles néfastes telles que les mutilations sexuelles féminines, les mariages forcés et/ou précoces d’adolescentes, les tabous nutritionnels, les grossesses rapprochées, la répudiation, le lévirat/sororat, etc.
  • en rappelant les pratiques positives telles que le portage des enfants, le massage des nourrissons, etc.

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