- Mis à jour le 02/06/2025
- Communiqués de presse
- Publié le 20/05/2025

Depuis plusieurs années, les agressions verbales, physiques ou symboliques envers les élus se multiplient. Les chiffres du rapport d'activité du Centre d'Analyse et de Lutte contre les Atteintes aux Elus (CALAE) sont clairs : en 2024, 2 501 procédures judiciaires ont été signalées pour des faits d'atteintes aux élus et aux institutions, soit 30 à 40 faits par semaine.
« Cela appelle de notre part, et de notre part à tous, une mobilisation totale », a réagi François-Noël BUFFET, ministre auprès du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, et d'ajouter « les violences envers les élus, loin d'être des actes isolés, traduisent une crise de l'autorité et de repères, il faut que nous soyons fermes. Cela commence par le respect de l'autorité de l'Etat et des élus. »
Les mesures prises pour protéger les élus, telles que le Plan national de prévention et de lutte contre les violences aux élus et le "pack sécurité" portent leurs fruits. Combinés à la loi du 21 mars 2024 qui aggrave les sanctions pénales en cas d'agression contre un élu, portée par François-Noël BUFFET et Françoise GATEL, et une politique pénale significativement renforcée, ces dispositifs ont permis une réduction de 9 % des faits signalés en 2024.
À l'approche des élections municipales de mars 2026, il importe de franchir une nouvelle étape dans la protection des élus. Le lancement du "Pack Nouvel Élu" constituera une base de référence pour les nouveaux élus, avec des contacts locaux, du Préfet au parquet, et des outils nationaux pour assurer leur sécurité dès leur prise de fonction.
Pour François REBSAMEN, ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation et Françoise GATEL, ministre déléguée chargée de la Ruralité : « La République ce n'est pas qu'une idée, ce sont aussi des valeurs incarnées par un demi-million d'élus locaux. Il est intolérable que les élus locaux soient attaqués, diffamés, harcelés. En ce sens, le rapport du Centre d'analyse et de lutte contre les atteintes aux élus nous permettra d'adapter nos outils de prévention et de répression en partant d'un constat clair et objectivé. »
« Les élus municipaux sont la République en première ligne. Agresser un élu, c'est s'en prendre à la République et à la démocratie locale. Il est de notre devoir de garantir leur sécurité. Les maires peuvent accepter d'être à portée d'engueulade, mais ils ne peuvent pas accepter d'être à portée de COUPS », a conclu le ministre François-Noël BUFFET.
Consulter le rapport du Centre d'analyse et de lutte contre les atteintes aux élus (CALAE).