Les refus d'obtempérer routiers enregistrés en 2024 : troisième année de baisse

  • Communiqués de presse
  • Publié le 30/04/2025
Ministère de l'Intérieur/DGPN/SICoP/J.ROCHA

Le SSMSI publie pour la deuxième année consécutive une étude sur les refus d’obtempérer routiers. Ceux-ci sont définis par l’article 233-1 du Code de la route et, à ce titre, ne sont pas suivis dans le cadre du champ historique de l’État 4001.

En 2024, les forces de sécurité intérieure ont constaté 24 900 délits de refus d’obtempérer routiers. Leur nombre a reculé de 2 % en un an.

Près d’un refus d’obtempérer routier sur cinq est considéré comme aggravé : dans neuf cas sur dix, ceux-ci mettent en danger d’autres usagers de la route.

Rapportées à la population, ces infractions sont présentes sur l’ensemble du territoire, bien que certains départements soient plus concernés, en particulier la Guadeloupe et la Martinique. Par ailleurs, ces refus d’obtempérer routiers sont plus fréquents dans les communes urbaines (notamment les centres urbains intermédiaires) que dans les communes rurales.

Enfin, en 2024, sur le périmètre restreint de la police nationale (soit la moitié des infractions enregistrées), 97 % des refus d’obtempérer routiers sont commis par des hommes et 74 % des personnes mises en cause sont âgées de moins de 30 ans.

Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI)
Interstats Info Rapide 52, paru le 30 avril 2025

À propos du SSMSI

Au sein du ministère de l’intérieur, le SSMSI est le service statistique en charge de la sécurité intérieure, rattaché à la fois à la police et à la gendarmerie. Il compose avec l'Insee et 15 autres services statistiques ministériels le service statistique public coordonné par l’Insee.

Créé fin 2014, le SSMSI a pour mission de produire et de mettre à disposition du grand public et des services du ministère des statistiques et des analyses sur la sécurité intérieure et la délinquance.

Comme les autres membres du service statistique public, il respecte un certain nombre de règles visant à maintenir la confiance dans les informations produites et diffusées, en particulier indépendance professionnelle, fiabilité, neutralité, qualité des processus, méthodologie solide, accessibilité. Son programme de travail fait l'objet d'une concertation avec l'ensemble des utilisateurs au sein du Conseil national de l'information statistique (Cnis). Son activité est évaluée par l'Autorité de la statistique publique (ASP).

Contact presse

 ssmsi-communication[@]interieur.gouv.fr

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