Clôture de la 2e session du Forum de l’islam de France (FORIF): des avancées concrètes pour l’avenir

À cette occasion, le ministre annoncera le lancement de la 5e édition des Assises territoriales de l’islam de France (ATIF), qui s’inscrivent dans le cycle annuel de dialogue entre l’État et le culte musulman. Eu égard à la structuration de l’islam en France, ce dialogue a été renouvelé depuis quelques années pour que les préoccupations locales nourrissent les échanges avec l’État au niveau national.

Les ATIF, lancées en 2018 et organisées par les préfets, ont permis un dialogue inédit entre l’État et les acteurs locaux du culte musulman. Elles se sont réunies 4 fois depuis.

Fort du succès de cette initiative, le ministre de l’Intérieur a lancé le FORIF en 2022, transposant les principes du dialogue local à l’échelle nationale. 

Ce forum constitue un espace de dialogue fondé, à l’échelle nationale, sur les mêmes principes qui ont fait le succès du dialogue local: rassembler des acteurs de terrain investis, reconnus pour leurs compétences, leur capacité de proposition et leur aptitude à dialoguer avec d’autres acteurs.

En vue de la constitution des groupes de travail du Forum de l’islam de France, les préfets de département ont, à la suite des ATIF de 2021 et 2023, présenté au ministre de l’Intérieur les réflexions menées localement et identifié les associations locales représentatives ainsi que les acteurs du culte musulman susceptibles de contribuer aux groupes de travail nationaux.

C’est sur cette base que le ministère de l’Intérieur sélectionne depuis lors les participants, en veillant à garantir un équilibre entre femmes et hommes, la représentation des différentes régions, ainsi que la diversité des fonctions. Ainsi, le FORIF réunit des imams, des aumôniers, des responsables associatifs, des élus et des acteurs de la société civile, majoritairement non affiliés à des fédérations nationales, permettant ainsi de discuter des enjeux du culte musulman et de construire des solutions aux problèmes identifiés.

La composition des groupes de travail évolue chaque année en fonction de l’avancement des travaux, de l’émergence de projets ou d’acteurs constructifs, ainsi que de la structuration locale du culte musulman. Les participants aux groupes de travail n’ont pas de siège permanent au FORIF. Leur rôle est d’animer la réflexion collective et de synthétiser les contributions issues du terrain. Ils ne se positionnent pas comme représentants, mais comme contributeurs.

Ce nouveau cadre de dialogue permet à l’État de s’appuyer sur des interlocuteurs au plus près des réalités locales, dans tous les territoires.