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Conférence de presse sur la sécurisation du relais de la flamme olympique et paralympique

  • Grands dossiers
  • Publié le 22/01/2024
  • Mis à jour le 09/12/2024
MIOM / DICOM / F. Branchoux

Le 22 janvier 2024, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, a présenté à la presse les grands axes de sécurisation des relais de la flamme olympique et paralympique. Le début du relais de la flamme olympique aura lieu à Marseille le 8 mai au soir. La flamme traversera plus de 400 villes et 5 territoires ultra-marins avant d'arriver à Paris le 26 juillet.

Le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer a abordé les trois points suivants : 

  • la présentation des deux relais de la flamme olympique et paralympique,
  • l'état de la menace,
  • le dispositif de sécurité du relais de la flamme.

À noter : cette transcription ne comprend pas les questions avec la salle.

Allocution de Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur et des Outre-mer
Monsieur le préfet de Police, messieurs les directeurs généraux, madame la préfète de police des Bouches-du-Rhône, monsieur le Préfet, mesdames et messieurs les directeurs, mesdames et messieurs, je voulais effectivement faire un point sur la sécurisation des Jeux olympiques et Paralympiques et singulièrement dans cette présentation du relais de la Flamme Olympique et Paralympique puisque dans 107 jours précisément le 8 mai 2024 à 12h45 la Flamme Olympique entrera dans la rade de Marseille après une traversée maritime à bord du du 3 mâts Le Belem qui débutera le 29 avril. Cet événement marquera l'ouverture de la période olympique pour le ministère de l'Intérieur notamment et le point de
départ d'un parcours d'une durée de 98 jours au total en hexagone et en outre-mer dont 68 jours effectif de relais olympique. Il s'agit donc d'un effort de sécurité important et soutenu. Pendant cette période plus de 10000 porteurs de flammes se succéderont pour traverser 64 départements en hexagone et en outre-mer et sur le territoire national, le parcours va s'accompagner de célébrations quotidiennes dans chaque ville étape. Au moment de l'arrivée des derniers relayeurs notamment dans chacune d'elles, il est prévu en moyenne 2 heures d'animation qui sont assurées par les partenaires de Paris 2024 devant un public estimé jusqu'à 10000 personnes par étape parfois plus. Ce sera le cas évidemment en Île-de-France. Ce sera le cas évidemment à Marseille. Alors que la flamme des Jeux Olympiques s'éteindra lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques, le 11 août, la Flamme Paralympique s'allumera à Stoke Mandeville au Royaume-Uni, berceau historique du sport paralympique, arrivera par le tunnel sous la Manche le 25 août et 1000 éclaireurs porteront la flamme dans une cinquantaine de villes réparties là aussi dans toutes les régions hexagonales. Vous aurez donc compris que l'effort, l'élongation comme diraient les militaires, sont entre le 8 mai 2024 et la mi septembre 2024, ce qui veut donc dire beaucoup de temps et beaucoup de moyens mis à disposition de la sécurisation de ces parcours. L'état de la menace terroriste mais aussi de contestation est évidemment extrêmement important du fait des événements et j'y reviendrai que nous connaissons, géopolitiques et nationaux, du fait d'événements eux-mêmes exceptionnels puisque le relais de la Flamme, c'est le préambule des jeux particulièrement médiatisés et fait donc l'objet d'une attention et d'une préparation particulière du ministère de l'Intérieur et de toutes les forces de sécurité intérieure et de la DGSI puisque évidemment ces cibles le relais de la Flamme en elle-même mais également tous les les événements festifs qui accompagneront ce relais de la Flamme peuvent être l'objet d'actes malveillants et constituent une vitrine médiatique majeure de portée mondiale pour des associations, des collectifs, des groupuscules, des individus désireux de renforcer la visibilité de leurs revendications quelles qu'elles soient. Les relais ont donc été quasiment systématiquement la cible de perturbations lors des différentes Olympiades quand bien même ces actions sont demeurées de faible intensité dans la plupart des cas ou euh des enjeux qui ont pu être, qui ont permis d'être élucidés si j'ose dire, avant que des actes malveillants puissent avoir eu lieu dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. L'évaluation est permanente, réalisée par les services compétents en premier lieu, par la DGSI que je salue et des contremesures éventuelles sur lesquelles je ne m'étenderai pas aujourd'hui seront mis en œuvre pour tenir évidemment la sécurité parfaite de ces Jeux Olympiques et Paralympiques et notamment du relais de la Flamme. Les événements sportifs sont régulièrement la cible d'éléments de propagande, d'objets d'attaque de la part de mouvances, notamment de l'islam radical comme on l'a vu récemment mais dans un contexte international encore plus tendu ces derniers jours notamment depuis l'attentat d'Arras et de Bruxelles, nous avons évidemment élevé le niveau d'attention et le niveau de menace djihadiste sur le territoire national, qu'il soit exogène ou endogène sera évidemment très important jusqu'à la fin des Jeux Olympiques et Paralympiques.

Concernant les contestations, je mets un "s" à ces contestations, elles sont évidemment polymorphes, les relais de la Flamme Olympique et Paralympique sont principalement susceptibles de faire l'objet d'actions de perturbation émanant d'organisations qui s'en servent comme une tribune pour fédérer les contestations. L'opposition au relais repose sur plusieurs axes de revendication, d'abord la plus importante sans doute dans ce genre de parcours comme c'est le cas pour le Tour de France par exemple, la contestation d'environnementalistes d'ultragauche qui est la plus pregnante, sacage de 2024 avec une vidéo qui circule en ce moment, comment éteindre la Flamme Olympique, dernière innovation avec la volonté d'infiltrer les relayeurs, Les Soulèvements de la terre avec objectif prioritaire de perturber le relais de la Flamme. À ce stade, il n'y a pas de véléité mise en évidence par l'ultra-droite mais ça reste une menace extrêmement importante qu'il nous faut évidemment prendre très au sérieux sur le plan des modes opératoires. Les actions de perturbation envisagables sont protéiformes. Certains acteurs pourraient chercher à entraver entièrement ou partiellement le parcours parallèlement à des actions qui se dérouleraient à proximité immédiate de ce parcours en prenant la forme de sittingpar exemple, d'affichage de banderoles, de reprise de slogans revendicatifs, tapning ou autres actions d'opportunité qui certes ne toucheraient pas directement le relais de la Flamme, ce ne serait donc pas directement la responsabilité du ministère de l'Intérieur mais seraient de nature sans doute à perturber le message olympique. Les mesures de sécurisation sont donc extrêmement importantes afin de permettre le bon déroulement de ces parcours dans les meilleures conditions et le ministère de l'Intérieur a travaillé sur trois aspects : l'évaluation de la menace que je viens d'évoquer, les criblages en amont et des mesures de sécurisation exceptionnelles pendant la durée du relais. Concernant les criblages, ce sont près de 12000 identités qui ont été soumises à enquête au ministère de l'Intérieur, 10000 relayeurs olympiques, 1000 relayeurs paralymmpiques et 1000 remplaçants qui sont criblés à ce stade. Ces criblages ont eu lieu et ont donné lieu à 13 avis d'incompatibilité un taux très réduit de 0,10 %. Mais parmi ces incompatibilités, 10 avis d'incompatibilité sont en fait avec des liens de nature judiciaire notamment des personnes qui avaient un casier judiciaire important principalement lié aux infractions au aux stupéfiants. Trois avis d'incompatibilité sont en lien avec des éléments issus des services de renseignement et notamment d'Islam radical, d'ingérence ou de lien avec le conflit russo-ukrainien avec notamment une personne qui est fichée au fichier du fsprt sur lequel je ne reviendrai pas mais qui permet de montrer l'efficacité du criblage et peut-être des volontés de certains de troubler de l'intérieur le relais de la Flamme.

Par ailleurs, le relais de la Flamme Olympique fait l'objet d'une bulle de sécurité, donc je vais vous dévoiler aujourd'hui, qui est l'objet d'une centaine de policiers de gendarmes qui accompagneront, quoi qu'il arrive, cette flamme dont le GIGN qui sera tout le temps en lien et à proximité de cette flamme et de ce parcours, des moyens de lutte anti-drone et 18 policiers et gendarmes qui seront en civil, dédiés à la protection très rapprochée du relayeur avec une unité de force mobile partagée en deux moitiés : une à l'avant et une à l'arrière du convoi pour pouvoir lutter contre évidemment toute forme de désordre public à commencé par les sitting que j'ai évoqués tout à l'heure. Vous avez là la bulle de sécurité qui correspondra grosso modo au parcours de la flamme comme on pourrait l'imaginer dans une autre grande compétition sportive avec beaucoup plus évidemment de moyens puisqu'il y a par ailleurs tous les moyens qui entoureront, sous l'autorité des préfets, le travail dans chacun des territoires qui sera traversé. Ce dispositif est inédit et il est complété par des forces mobiles et des effectifs territoriaux madame la préfète de police des Bouches-du-Rhône le présentera pour Marseille dans quelques instants ainsi que monsieur le préfet de Police pour la la plaque et pour la zone d'Île-de-France. Il sera adapté pour le relais paralympique qui se divise lui en 12 cortèges on y reviendra sans doute à la fin du mois d'août.

Je souhaiterais particulièrement désormais mettre en place par mesure d'illustration deux endroits de de moments du territoire importants qui font face évidemment à des sujets de grands spectacle très médiatisés mais également évidemment à des difficultés sécuritaires très fortes d'abord Marseille, je vais céder la parole à madame la préfète de Police des Bouches-du-Rhône et puis l'Île-de-France. Le sujet principal marseillais est donc l'arrivée de cette de cette flamme avec un travail en lien avec la préfecture maritime puisqu'une partie de cette sécurisation se partage avec le ministère des Armées et le préfet de de Police en sus des difficultés déjà nombreuses qu'il aura à gérer à Paris et en Seine-saint-Denis, a également une une grosse action autour du relais de la Flamme et de la flamme Paralympique. Je laisse la parole à madame la préfète de Police des Bouches-du-Rhône.


Allocution de la préfète de Police des Bouches-du-Rhône
Bien, donc les les Jeux Olympiques commenceront véritablement le 8 Mai à Marseille avec l'arrivée comme ça a été dit du Belem qui transporte la Flamme Olympique de depuis depuis la Grèce vers Marseille. Le Belem arrivera dans la rade de Marseille vers 12h45, il sera accompagné d'une armada d'embarcations très diverses, ce sera ouvert au public et fera un tour de toute la rade de Marseille avant de rentrer dans le port à 18h très précisément dans le vieux port de Marseille et de s'amarrer vers 19h avant que la Flamme Olympique descende du Belem pour l'allumage, le premier allumage, du chaudron olympique qui aura lieu à 19h30 précises au fond du Vieux Port. S'ensuivront une cérémonie protocolaire ainsi qu'un très grand concert avec des artistes renommés et nous attendons jusqu'à 150000 personnes sur le vieux port à cette occasion. Alors évidemment ça donne lieu à un dispositif de sécurité exceptionnel totalement inédit qui doit faire de cet événement un événement bien évidemment sécurisé mais d'abord aussi une grande fête populaire et c'est véritablement le lancement des JO. Il y aura une bulle de sécurité autour du Belem dans toutes ses évolutions maritimes sous l'autorité du préfet maritime de la Méditerranée ensuite à terre euh évidemment nous allons boucler l'ensemble du U du vieux port de Marseille avec un périmètre dit silt qui nous permet de réglementer l'accès avec des inspections, filtrages systématiques, pour les personnes qui voudront assister à cet événement. Il y aura évidemment des moyens de déminage à la fois à terre et en mer puisque nous devons déminer également euh les pontons les pannes et le U du vieux port. De très nombreux policiers et gendarmes seront mobilisés à cette occasion pour assurer l'étanchéité de ce périmètre de sécurité mais aussi assurer une protection dynamique dans la foule. Il y aura des effectifs en tenue et en civil et nous pensons mobiliser jusqu'à 5000 policiers et gendarmes pour cela et puis de très nombreux moyens spécialisés engagés : des drones, les effectifs du raid et du GIGN chacun dans leur spécialité, des hélicoptères de la gendarmerie qui nous permettront par les airs de pouvoir surveiller l'ensemble du périmètre et l'Armée de l'Air et de l'Espace mettra également un dispositif tout à fait important de protection antiaériennepour parer à toute menace aérienne.

Le 9 mai donc, nous aurons le premier relais de la Flamme Olympique en France à Marseille toujours donc de 8h15 à 19h30 la flamme va parcourir environ 20 kms dans la ville de Marseille. Elle ira dans tous les secteurs de la ville symboliquement quelques lieux emblématiques  qui seront évidemment visités ou traversé : Notre-Dame de la Garde et le vélodrome notamment mais il y aura d'autres surprises. Le dispositif de sécurité comme ça a été rappelé consiste d'abord à protéger la flamme en elle-même et permettre son parcours tout au long de ces 20 kms. Il y aura un jalonnement de sécurité mise en place par les forces de sécurité locale avec l'appui de forces mobiles. Tous les véhicules seront enlevés sur l'ensemble du parcours donc ça fait un linéaire très important de véhicules à enlever. Un dispositif anti-intrusion sera mis en place pour empêcher évidemment tout véhicule d'accéder à ce parcours là et à l'issue de son évolution, il y a huit étapes à Marseille, cette flamme arrivera dans le centre-ville et là il y aura une cérémonie d'allumage du Chaudron. C'est une cérémonie qui a vocation à se répéter dans chaque département traversé et pour cette cérémonie qui va rassembler plusieurs milliers de personnes où il y aura des festivités et animations nous aurons également un périmètre de sécurité un périmètre silt, le criblage des intervenants qui concourent à l'organisation, un dispositif de déminage et des moyens spécialisés du raid ainsi qu'un dispositif anti-drone puisque la menace aérienne est prise en compte évidemment sur l'ensemble de ces événements.


Allocution du préfet de Police de Paris
Merci euh monsieur le ministre, donc pour ce qui est de de Paris et d'Île-de-France donc, euh la flamme arrive à Paris le 14 juillet et elle y sera aussi le 15 juillet donc on a tout un itinéraire dans Paris qui à la différence de ce qui va se passer dans dans les départements, ne va pas se se décomposer de segments mais d'un parcours qui fait donc comme vous le voyez sur cette slide. Le 14 juillet c'est 27 kms et puis le 15 juillet donc on sera sur 30 kms donc de parcours de la flamme dans la capitale avec comme c'est fait dans les départements la mise en exergue d'un certain nombre de sites emblématiques de la capitale et donc évidemment pour ce parcours parisien, nous aurons un gros dispositif de sécurité qui est identique à ce qu'a présenté monsieur le ministre et madame la préfète de Police des des Bouches-du-Rhône avec la même bulle qu'on a vue qui sera aussi présente dans Paris mais comme c'est fait d'ailleurs ailleurs on aura un gros dispositif donc de gestion de la circulation de présence aux interdictions ce qu'on a appelé le dispositif de jalonnement et puis un gros dispositif de sécurité lutte anti-délinquance donc au total on aura 1600 policiers et gendarmes qui seront dédiés au relais, mobilisés pour la protection lutte contre la délinquance et près de 150 patrouilles de trois effectifs donc on approche les 500 personnes uniquement pour le jalonnement et ce sera vrai évidemment pour chacune de ces journées. Donc une fois que la flamme aura fait son parcours dans la capitale donc capitale je le rappelle qui sera monsieur le ministre, hautement sécurisée à ce moment-là, hein donc vous voyez qu'on a 18000 effectifs qui sont mobilisés à cette période puisque les renforts de gendarmerie, de police nationale, la mobilisation de la préfecture de police sera montée en puissance à cette période 14- 15 juillet, à à peine un peu plus de 10 jours des Jeux donc on aura vraiment un gros dispositif policier avec une présence de lutte contre la délinquance, de sécurisation partout dans la capitale et partout dans dans l'Île-de- France. Donc une fois que la flamme a fait son parcours à Paris, elle part ensuite dans les départements d'Île-de-France après un petit crochet en province de 2 jours et elle va séjourner dans chacun des départements d'Île-de-France. C'est une journée par département en Île-de-France et le dispositif est le même que celui qui vous a été présenté pour les Bouches-du-Rhône avec des segments, des tronçons de parcours de la flamme, avec ce qu'on appelle les convois engagement et les convois agiles avec pour le convoi agile, la possibilité dans chaque département de mettre en exergue un ou plusieurs sites emblématiques et puis j'en termine par là monsieur le ministre, le 26 juillet, le jour de la cérémonie, la flamme revient à Paris dans le cadre d'un parcours qu'on ne vous projette pas aujourd'hui parce qu'il est, non pas que nous ne sommes pas près, que nous n'avions pas travaillé mais c'est qu'il a un un volet très confidentiel en réalité puisqu'il vient, la flamme qui arrive de Saint-Denis de Seine-saint-Denis, rentre dans Paris donc par des moyens qu'on garde encore un peu secrets puisque la flamme a vocation ensuite à incorporer le programme artistique de la cérémonie d'ouverture voilà mais voilà donc voilà en gros le dispositif qui est un dispositif qu'on peut qualifier je crois d'exceptionnel en termes de sécurisation du relais de la flamme dans Paris et dans toute l'Île-de-France.

Intervention de Gérald Darmanin
Peut-être en en quelques mots de de conclusion, souligner évidemment la mobilisation exceptionnelle des des forces de l'ordre et des services de renseignement. C'est jusqu'à 45000 personnes qui vont être mobilisées au ministère de l'Intérieur vous le savez et singulièrement en Île-de-France et sur la plaque sur la plaque parisienne. Répéter qu'évidemment tout ça est une, est un événement festif et que l'expérience spectateur comme on dit sera au rendez-vous donc les les policiers les gendarmes subissent en ce moment si j'ose dire des des formations particulières pour ceux qui vont sécuriser la flamme et ceux qui vont accompagner les spectateurs pour tous les événements autour des choses olympiques et paralympiques et notamment des spectateurs étrangers. Un point particulier sur la sécurisation des transports en commun puisque c'est une exigence extrêmement forte que j'ai commandée aux préfets. J'ai réuni les préfets jeudi dernier pour leur demander un retour d'ici le 15 Février sur tout l'état de la menace locale sur leur territoire, elle est protéiforme mais elle va évidemment évoluer au fur à mesure de l'actualité mais aussi des moyens spécialisés nécessaires notamment pour lutter contre les alertes à la bombe qui ont pu pendant la Coupe du monde de rugby essayer de désorganiser la Coupe du monde de Rugby. Ça n'a pas été le cas grâce à une très bonne organisation des des services de sécurité - je les en remercie - mais aussi grâce aux moyens dédiés notamment je pense au moyens euh de démineurs qui font un travail formidable, monsieur le directeur Général de la Gestion des crises et qu'on qu'on n'oublie pas évidemment dans notre travail aujourd'hui. Et puis enfin c'est évidemment très important un accompagnement de lutte contre la délinquance et de la menace terroriste avec un travail avec l'autorité judiciaire sur lequel je reviendrai pas mais que je détaillerai plus en amont plus on s'approchera de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.

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