- Grands dossiers
- Publié le 25/11/2024
- Mis à jour le 26/11/2024

La lutte contre les violences faites aux femmes est une des priorités du ministère de l’Intérieur. Les forces de sécurité intérieure sont engagées au quotidien pour une meilleure prise en charge des victimes.
Mieux accompagner et aider les victimes
Il existe également plusieurs dispositifs dédiés à l’accompagnement des victimes de violences sexistes et sexuelles.
- Le 3919 : la plateforme téléphonique nationale d'écoute, d'information et d'orientation des victimes de violences sexistes et sexuelles (24h/24,7j/7)
- Le 17 (ou 114 par SMS pour les sourds et malentendants) : en cas d’urgence
- Le tchat en ligne avec un policier ou un gendarme sur « Ma Sécurité » : disponible 24h/24 7j/7 via le site internet et l’application mobile
Le site Arrêtons les violences est quant à lui dédié aux victimes et aux témoins de violences sexuelles et sexistes. On y retrouve en détail les différentes formes de violences auxquelles les femmes peuvent faire face. Celles qui en seraient victimes peuvent ainsi retrouver informations et conseils pour reconnaître leur statut de victime et être accompagnées.
Il permet également aux professionnels en contact avec les victimes – policiers, gendarmes, avocats, etc – de bénéficier d’outils pour être mieux armés face à la situation.
Mieux former les agents à la prise en charge des victimes
Plusieurs dispositifs sont mis en place dans les commissariats et brigades de gendarmerie pour un accueil optimal des victimes lorsqu’elles déposent plainte.
La Police nationale met l’accent sur la formation de ses agents avec le soutien de l’association Woman Safe and Children basée à Saint-Germain-en-Laye (78). L’objectif est de concevoir une mallette pédagogique à destination des policiers pour les former à l’accueil des victimes de violences sexuelles et sexistes.
Dans les commissariats de police, les victimes peuvent se faire connaître à l’aide d’une affiche nommée tableau d’accueil confidentialité. Il comprend 2 couleurs : le orange pour signaler être victime d’une infraction à caractère sexuel, de violences conjugales ou familiales et le bleu pour toute autre infraction. Si une victime se présente pour une infraction qualifiée en orange, elle peut alors désigner discrètement du doigt la pastille et bénéficier d’une prise en charge particulière avec un policier formé à ce type de plainte.
Les gendarmes amenés à occuper la fonction de chargé d’accueil en brigade bénéficient d’une journée de formation dédiée à la thématique des violences intrafamiliales. Ils peuvent ainsi repérer les femmes en danger, et accueillir les victimes dans les meilleures conditions.