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Etude nationale sur les morts violentes au sein du couple en 2020

  • Grands dossiers
  • Publié le 02/08/2021
  • Mis à jour le 26/11/2024

Il s’agit du chiffre le plus bas enregistré depuis le début de l’étude décès annuelle en 2006.

Ces faits représentent 17 % (20% en 2019) de l’ensemble des homicides non crapuleux et violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner enregistrés en France en 2020 (715 cas recensés).

En moyenne, un décès est enregistré tous les trois jours (contre un tous les deux jours en 2019).

238 tentatives d’homicides au sein du couple ont par ailleurs été recensées sur un total de 2 761 tentatives d’homicides. Dans un contexte de baisse des tentatives d’homicide volontaire en général (-5 % entre 2019 et 2020), les tentatives au sein du couple diminuent également (-30 victimes, soit -11 %).

64 départements et collectivités d’outre-mer sur 107 (60 %) enregistrent au moins un décès. Les départements du Nord (7 faits), du Pas-de-Calais et des Alpes-Maritimes (5 faits chacun) enregistrent le plus de faits.

Comme les années précédentes, les femmes sont les principales victimes : 102 victimes en 2020 contre 146 en 2019 (-30 %). En 2020, le nombre d’hommes victimes est de 23 contre 27 en 2019 (-15 %). Les femmes représentent plus de 82 % du total des victimes. Depuis 2006, cette part est stable.

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L’auteur est majoritairement masculin, le plus souvent, vivant en couple, de nationalité française, âgé de 30 à 49 ans ou de 70 ans et plus, et n’exerçant pas ou plus d’activité professionnelle.

La dispute et le refus de la séparation demeurent les principaux mobiles du passage à l’acte.

Les faits sont en majorité commis au domicile du couple, de la victime ou de l’auteur, sans préméditation, principalement avec une arme à feu ou une arme blanche.

La victime est très majoritairement de sexe féminin, le plus souvent de nationalité française, âgée de 30 à 49 ans ou de 70 ans et plus, et n’exerçant pas ou plus d’activité professionnelle.

Près de 22 % des auteurs et 21 % des victimes sont âgés de 70 ans et plus au moment des faits. 16 % des auteurs et 15 % des victimes ont 80 ans et plus. La maladie ou la vieillesse de la victime constitue la cause principale du passage à l’acte de ces personnes âgées.

Dans 52 % des cas, la présence d’au moins une substance susceptible d’altérer le discernement de l’auteur et/ou de la victime (alcool, stupéfiants, médicaments psychotropes) est constatée au moment des faits.

35 % des femmes victimes avaient déjà subi des violences antérieures. 67 % de celles-ci avaient signalé ces violences antérieures aux forces de sécurité intérieure et parmi elles 75 % avaient déposé une plainte antérieure, ce qui représente 18 % du total des victimes féminines. Seuls deux auteurs faisaient l’objet d’un contrôle judiciaire connu des forces de l’ordre et une victime faisait l’objet d’une ordonnance de protection.

14 enfants mineurs sont décédés dans la sphère familiale, victimes d’infanticides ou dans un contexte de violences conjugales (contre 25 en 2019).

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