Justes parmi les Nations au ministère de l'Intérieur

98 membres du personnel du ministère de l'Intérieur se sont engagés au péril de leur vie pour sauver des Juifs des persécutions nazies. Ils ont été reconnus "Justes" par l’Institut commémoratif des martyrs et des héros de la Shoah, Yad Vashem. Le portrait de plusieurs d'entre eux a fait l'objet de l'exposition "Justes parmi les Nations", présentée lors des Journées européennes du patrimoine 2024.

L’Institut commémoratif des martyrs et des héros de la Shoah, Yad Vashem

Le 19 août 1953, le parlement israélien crée l’Institut commémoratif des martyrs et des héros de la Shoah - Yad Vashem - pour honorer les victimes juives de la Shoah. Le mémorial de Yad Vashem est édifié sur le Mont du Souvenir, à Jérusalem. Lieu de mémoire contre l'oubli, il représente aujourd'hui  un ensemble muséologique exceptionnel. Sa mission est de perpétuer le souvenir de près de six millions de Juifs assassinés par les nazis et leurs collaborateurs de 1933 à 1945, d’honorer tous les actes d’héroïsme, de révolte et de sauvetage et d’enseigner aux générations suivantes l’Histoire de la Shoah.

Le nom de Yad Vashem est tiré du livre d’Isaïe (Ancien Testament) : « et je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un mémorial (Yad) et un nom (Shem) qui ne seront pas effacés ».

Yad Vashem rend aussi hommage à l’héroïsme et au courage de ceux qui ont lutté pour soustraire des Juifs au projet d’extermination nazi. Depuis 1963, une commission présidée par un juge de la Cour Suprême de l’État d’Israël est chargée d’attribuer le titre de « Juste parmi les Nations », la plus haute distinction civile décernée par l’État hébreu, à des personnes non juives qui, au péril de leur vie, ont aidé des Juifs persécutés par l’occupant nazi.

Au ministère de l'Intérieur, 98 hommes et femmes ont été reconnus "Justes". Membres du corps préfectoral, personnels de préfecture, policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers... souvent restés dans l'ombre, ils ont choisi de désobéir pour sauver et se sont engagés au péril de leur vie. 

Une plaque commémorative honore leur mémoire à l'hôtel de Beauvau. Elle a été inaugurée le 23 janvier 2025 par Bruno Retailleau, ministre d'État, ministre de l'Intérieur, en présence de l'ensemble des préfets, des directeurs de d'administration centrale, de l'ambassadeur d'Israël, du président de Yad Vashem, des autorités religieuses de tous les cultes et des familles des Justes.

« Sous la chape de haine et de nuit tombée sur la France dans les années d'occupation nazie, des lumières par milliers refusèrent de s'éteindre. Nommés par l'institut Yad Vashem de Jérusalem "Justes parmi les Nations" [...], des femmes et des hommes de toutes origines et de toutes conditions, d'autres restés anonymes, ont sauvé des Juifs des persécutions antisémites et des camps d'extermination. Bravant les risques encourus, ils ont incarné l'honneur de la France, ses valeurs de justice, de tolérance et d'humanité. »

Simone Veil

Les Justes au ministère de l'Intérieur - Portraits

Suite au départ des hommes pour le front, la jeune Jeanne entre comme employée à la préfecture d’Annecy (Haute-Savoie) dès 1939, lorsque de nombreux postes se retrouvent vacants. En 1942, elle devient secrétaire au service des naturalisations, puis des réfugiés. Elle fabrique alors des dizaines de faux-papiers à partir des formulaires officiels et tampons de la préfecture pour permettre à de nombreuses familles juives parisiennes persécutées par l'occupant nazi d'échapper à la déportation.

En lien avec la Résistance locale, elle organise également des cachettes et des passages clandestins vers la Suisse pour les familles juives menacées.

"Je trouvais tout naturel d’aider des personnes dont la vie était menacée et d’être réfractaire aux consignes de Vichy."

Dans les années 2000, elle s’engage à témoigner auprès des jeunes dans les collèges et lycées, au titre du devoir de mémoire. Les enfants qu’elle a sauvés l'appelaient encore « Nenette », soixante ans plus tard.

Le 8 juillet 1973, Yad Vashem a décerné à Jeanne Brousse-Maurier, le titre de Juste parmi les Nations.

Âgée de 20 ans dans la France occupée, Jeanne Caillaud est rédactrice à la préfecture de la Vienne quand environ 2 000 juifs d’origine étrangère sont évacués de Metz et internés dans un camp établi à l’entrée de Poitiers.
Le jeune rabbin de la communauté de Metz, Elie Bloch et Jean Fleury, prêtre catholique, (nommé Juste en 1964), créent un réseau de volontaires pour aider les détenus qui sont internés dans ce camp.
Devenue membre de ce réseau, la jeune Jeanne procure des permis de remise en liberté aux prisonniers. Elle vole notamment des permis destinés aux enfants juifs pour leur éviter la déportation.

À partir de l’été 1942, les rafles deviennent massives. Elle en informe systématiquement le père Fleury et les familles juives concernées, ce qui leur permet de prendre la fuite avant l’arrivée des gendarmes. Pendant toutes ces années elle a risqué sa vie sans jamais remettre en cause son engagement.
 

Reconnue Juste parmi les Nations par Yad Vashem en 1978, Jeanne Caillaud s'est rendue en 1987 à Jérusalem pour planter un cèdre dans l’allée des Justes où une plaque lui rend hommage.

Pendant la seconde guerre mondiale, Hubert Landes commande la brigade de gendarmerie de Vabre dans le Tarn, haut lieu de la Résistance.
Entre 1942 et 1943, le commandant participe au sauvetage de 35 jeunes filles juives étrangères réfugiées au camp de l’Étoile. Il sauve également des rafles d’août 1942 et février 1943 des familles juives réfugiées sur Vabre et ses environs. En effet, il les avertit la veille de la rafle, ce qui leur permet de trouver refuge dans les forêts des monts de Lacaune.

Simone Prat, la fille du brigadier-chef, et Yvette Goldberger, sauvée d’une rafle par le gendarme avec ses parents alors qu’elle était bébé, ont levé ensemble le voile recouvrant la plaque commémorative dédiée à Hubert Landes.

Hubert Landes a été reconnu Juste parmi les Nations en 2019.

Après des études de droit, Edmond Dauphin devient directeur de cabinet du préfet des Ardennes en 1939, puis du préfet des Hautes-Alpes, en 1940.
Nommé secrétaire général de la préfecture de l’Indre, il reçoit en août 1942 la visite du docteur Gaston Lévy, responsable de l’Organisation de secours aux enfants (OSE) et directeur de la section médico-sociale de l’Union générale des Israélites de France.
Le médecin lui apprend que les petits pensionnaires de la crèche de l’OSE risquent d'être déportés. Le secrétaire général donne alors cette instruction aux personnels de la préfecture : « si les Allemands veulent un jour toucher à ces enfants, vous affirmerez que ce sont des enfants français placés par l’administration de l’assistance publique. »

Les enfants resteront ainsi cachés dans trois villages de l’Indre jusqu’à la Libération.

Nommé fin 1942 secrétaire général de la préfecture de la Haute-Vienne à Limoges, Edmond Dauphin continue de protéger les enfants juifs en les plaçant dans des familles d’accueil et les couvents de la région. Il organise leur passage clandestin vers la Suisse ou l’Espagne. Sous la quatrième république, Edmond Dauphin est nommé préfet de la Mayenne, puis préfet de l’Eure-et-Loir.

Le 12 septembre 1978, Yad Vashem a décerné à Edmond Dauphin le titre de Juste parmi les Nations.

Pendant l'Occupation, Pierre Gesse, haut fonctionnaire au ministère de l'Intérieur à Paris, rencontre le docteur Schrira, mariée à Helga, juive née en Russie. Tous deux ont une petite fille de dix ans, Claire.

En juin 1942, lassé de travailler avec des forces d'occupation dont il réprouve la politique, Pierre Gesse demande son transfert à la préfecture de Périgueux, située en zone libre et où il possède une propriété. 

Les Schrira le prient alors d'emmener leur fille pour la protéger des lois anti-juives, ce qu'il accepte immédiatement. Claire passe près d'un an dans la propriété des Gesse avant que ses parents la rejoignent en août 1942. Ils réussissent alors à franchir la ligne de démarcation. 

Pierre Gesse, alors sous-préfet en Dordogne, "classe" le dossier des Schrira et fournit de faux-papiers à toute la famille. Claire peut s'inscrire à l'école du village et le danger semble s'éloigner. Mais la famille décide de quitter Saint-Séverin pour Lyon où le docteur Schrira espère trouver du travail. Arrêté, il est déporté à Auschwitz dont il ne reviendra pas. 

Après la guerre, Claire s'installe en Israël avec ses filles et reste en contact avec la famille qu'elle revoit à chacune de ses visites en France.

Le 20 janvier 1978, Yad Vashem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Pierre et Maria Gesse. 

Jeune policier de vingt et un ans affecté au 12e arrondissement de Paris, Roger Belbeoch devient membre d’une cellule de la Résistance en 1941. Militant communiste, il distribue des tracts et recueille des informations. Il fabrique également de faux papiers d’identité à l’attention des Juifs visés par les lois de déportation et fait relâcher ceux qui sont arrêtés avant leur transfert aux services de la Gestapo.

Dénoncé par un collègue, Roger Belbeoch est arrêté par les services de police du Commissariat aux affaires juives. Torturé pour livrer les noms de ses fournisseurs de faux papiers, il garde le silence. Une intervention des membres de son réseau de Résistance lui permet d’échapper à la déportation.

Rétabli dans ses fonctions et affecté à Nogent-sur-Marne, il continue à venir en aide aux réfugiés juifs ou chrétiens. Après la guerre il reçoit plusieurs décorations pour son action dans la Résistance.

Maire adjoint de Joinville-le-Pont de 1977 à 1983, Roger Belbeoch est reconnu par Yad Vashem Juste parmi les Nations en 1985.
 

Henri Leuillet et sa femme Marie ont hébergé la famille Weisz pour les sauver de  la déportation.

Émigré de Hongrie, Jean Weisz s’installe à Paris au début des années 30, comme marchand de tissu. Il a une femme, Anna, et trois enfants, Joseph né en 1934, Alphonse né en 1937 et Liliane née en 1939.

À la fin de l’année 1942, des voisins les alertent sur l’imminence d’une rafle organisée par la police française. Anna Weisz se tourne alors vers une voisine et amie proche, Marie Leuillet. Cette dernière et son mari, Henri, n’hésitent pas à héberger toute la famille pour la protéger. Henri Leuillet parvient ensuite à cacher Joseph et Alphonse dans un pensionnat de l’ordre de Saint-Michel près de Morangis dans l’Essonne. Anna et sa fille Liliane restent hébergées chez les Leuillet.

Durant l’été 1943, les deux familles prennent un train pour le village de Saint Savin dans la Vienne, où habitent les parents d’Henri, Georges et Germaine. Les trois enfants y trouvent un nouveau foyer et la sécurité jusqu’à la fin de la guerre.

Coll.YV

Le 2 mars 2011, Yad Vashem, a décerné à Henri et Marie Leuillet ainsi qu’à Georges Leuillet et son épouse Germaine Leuillet, le titre de Juste parmi les Nations.

Pendant plusieurs années, le gendarme André Martin a très discrètement a protégé des familles juives réfugiées à Annot, petit village des Basses-Alpes, devenues Alpes-de-Haute-Provence.

En 1943, alors qu’il exerce ses fonctions dans la commune, le gendarme, maréchal des logis-chef et son épouse Elisabeth font la connaissance de la famille Moussafir, de confession juive, originaire de l’île de Rhodes : Jacques, Mathilde et leurs deux enfants. Il rédige alors un faux document attestant qu’ils sont tous de confession musulmane. Une relation d’amitié s’établit entre les familles.

À la suite d’une dénonciation, André Martin alerte la famille et les déplace dans un village voisin, Ubraye, très difficile d’accès, avant de les rapatrier quelque temps plus tard à Annot jusqu’à la Libération. Ils logent alors dans dans un appartement déjà occupé par un couple de confession juive, les Darmon. Les deux familles échappent ainsi à la déportation. Le silence et la complicité d’une grande partie des habitants d’Annot et des collègues du gendarme Martin contribuent aussi à les sauver. 

Le 17 décembre 2013, Yad Vashem a décerné à André Martin le titre de Juste parmi les Nations.

Le gendarme René Escafre a permis à toute une famille d'échapper à la déportation.

Aron Langbort et Golda Koslowsky se marient en 1932 à Paris et donnent naissance à une fille, Clara. Juifs étrangers, ils partent se réfugier à Samatan, petit bourg du Gers, dès 1940. Un matin de février 1943, ils voient se présenter à leur porte le gendarme René Escafre qui a reçu l’ordre d’arrêter Aron.

Le gendarme conseille alors à Aron d’aller se réfugier au presbytère de Samatan, où le curé le cache plusieurs jours avec d’autres Juifs recherchés. Le réseau de résistance local les conduit ensuite au maquis « Rossignol ».
La famille d'Aron le rejoint en juin 1944, toujours grâce au gendarme Escafre qui les informe d’une rafle imminente. Aron devient alors résistant et participe aux activités du maquis jusqu’à la fin de la guerre.

Le gendarme, père de cinq enfants, a fait le choix de désobéir à sa hiérarchie pour sauver la vie d'inconnus dont la vie était menacée.

Le 24 août 2022, Yad Vashem a décerné à René Escafre le titre de Juste parmi les Nations.

Léon Peray, officier de police, a permis à Moszek Mierczynski et à sa fille d'échapper à la déportation.

Moszek Mierczynski, musicien juif polonais, émigre en France dans les années 30. Installé avec sa famille à Belfort jusqu’à la déclaration de guerre, il part à Tulle (Corrèze) avec d’autres réfugiés pendant l’exode.

Le 4 avril 1944, une grande rafle est lancée par les nazis qui ont envahi la zone libre. Moszek et sa fille Rywka parviennent à y échapper, mais son épouse Ajdla et leur fille cadette Hélène sont déportées et assassinées à Auschwitz le 4 mai 1944. Moszek et Rywka se réfugient alors à Lyon chez des parents, Chaïm et Fajga Moskowitz. Chaïm est tailleur. L'un de ses clients s'appelle Léon Péray. Il est officier de police au commissariat de Lyon dans le quatrième arrondissement et membre du réseau de résistance Gallia. 

Par l’intermédiaire de Chaïm, Léon remet à Moszek et Rywka de fausses cartes d'identité. Ils peuvent ainsi se loger et échappent à la déportation. À la Libération, Moszek et sa fille remercient Léon Péray avec les mots suivants : "Enfin nous sommes libres ! comme vous devez être fier de penser que votre beau travail n’aura pas été vain (...) Je n’ai pas oublié, alors traqué avec ma fille aînée par la Gestapo, après qu’on m’a arraché la cadette avec ma femme, que je me suis adressé à vous, et que sans hésitation vous m’avez fourni des fausses cartes d’identité..."

Yad Vashem a décerné à Léon Péray le titre de Juste parmi les Nations.

Ils sont cinq collègues affectés au service des étrangers du commissariat de Nancy en 1942 :

  • Pierre Marie,
  • François Pinot,
  • Charles Thouron,
  • Charles Bouy,
  • Édouard Vigneron.

Leurs fonctions les amènent à bien connaître les Juifs d’origine étrangère qu’ils reçoivent régulièrement pour leurs titres de séjour. Lorsque ces cinq policiers sont informés, le 18 juillet 1942, de la rafle programmée à Nancy de tous les Juifs d’origine étrangère, ils décident ensemble de prévenir une à une, dans la nuit, les 380 personnes figurant sur la liste. Ils sauvent ainsi la vie de près de 350 d’entre eux. « Tous ne nous ont pas crus », dira Charles Bouy.

Édouard Vigneron est le chef du service. Avec l’aide de son équipe, il fournit des faux papiers et un abri à de nombreux rescapés. Les policiers aident ensuite les familles entrées dans la clandestinité à gagner la zone sud.

Charles Bouy fabrique aussi des faux papiers pour les aviateurs alliés grâce à du matériel qu'il dissimule dans des clapiers à lapins. 

Inquiété par les allemands, Pierre Marie est chassé de la police et enfermé à la prison Charles III, puis à Fresnes. Faute de preuves, il est libéré et entre dans l’armée secrète de la Résistance en 1943.

Édouard Vigneron passe également trois mois à la prison de Nancy en août 1942. Il demande sa retraite anticipée pour éviter une révocation, puis retrouve ses fonctions dans la police à la Libération. Après la guerre, il gardera de nombreuses relations avec ses amis juifs.

Le 30 juin 1996, Yad Vashem a décerné à chacun des cinq policiers le titre de Juste parmi les Nations.

Sous l’Occupation, Henri Brossard, agriculteur et capitaine des pompiers de la caserne de Mansigné, s’engage dans la Résistance.

En 1943, Albert Fechtenbaum, petit parisien juif âgé de neuf ans, est en fuite avec sa famille. L’année précédente, son père a été arrêté  par des policiers français, interné à Drancy puis déporté. Ses frères et sœurs trouvent refuge dans la Sarthe chez une famille de fermiers, les Boussard. Albert est recueilli avec chaleur et compassion par Henri Brossard, sa femme, Marie-Louise et leurs enfants, Raymond et Simone.
Ils l’hébergent et le cachent pendant plus d’un an, jusqu’à la fin de l’Occupation. Albert échappe ainsi à la déportation. À la Libération, il retrouve sa famille mais n’oubliera jamais l’accueil des Brossard.

Le 18 mars 1991, Yad Vashem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Henri Brossard et à son épouse Marie-Louise.

Marcellin Cazals entre dans la gendarmerie en 1926. Affecté en 1940 à la troisième division légère motorisée, il refuse de faire partie de la garde personnelle du Maréchal Pétain et prend le commandement en 1941 de la brigade de Malzieu, petite commune de Lozère.

En janvier 1943, il entre dans l’Armée secrète, mouvement de résistance.  Ce même hiver, lorsqu’il reçoit l’ordre d’arrêter les hommes juifs de la commune, il parvient à en prévenir une trentaine. En mars, une lettre anonyme le dénonce mais l’enquête n’aboutit pas.

En janvier 1944, Marcellin Cazals héberge Suzanne Moltek et sa fille Régine, toutes deux de confession juive, recherchées par la police allemande.

En avril 1944, alors agent de liaison du maquis d’Auvergne au Mont Mouchet, il falsifie les enquêtes, aide aux parachutages et aux caches d’armes. En juin, il prévient ce maquis de l’attaque prévue par les allemands et le rejoint. Nommé lieutenant des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI), il participe aux combats du Mont Mouchet et de Chaudes-Aigues.

Fin août 1944, après le départ des troupes allemandes, Marcellin Cazals est affecté à la subdivision militaire de la Lozère, puis réintègre la brigade de Malzieu.

Le 17 novembre 1993, Yad Vashem a décerné à Marcellin Cazals le titre de Juste parmi les Nations.

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