Paris 2024 : tous les services de l’État mobilisés pour votre sécurité !

Des gendarmes mobiles sécurisent le flux des supporters à la sortie du stade de Bordeaux lors de la coupe du monde de rugby 2023.
Gendarmerie/SIRPA/B.LAPOINTE

Cet été, pour veiller au bon déroulement des compétitions, les enjeux de sécurité seront particulièrement élevés : gestion de la circulation routière, secours aux personnes, continuité du service dans les transports en commun, lutte contre la délinquance, le terrorisme ou l’action contestataire, préservation de la tranquillité publique pour les riverains… Ces enjeux concernent touristes et spectateurs qui souhaitent profiter de l’événement mais aussi les résidents dont la vie quotidienne doit pouvoir continuer normalement.

Préfecture de police de Paris, préfectures d’Île-de-France, préfectures-hôtes (dont les départements accueillent des épreuves sportives ou le relais de la flamme), Police nationale, Gendarmerie nationale, Sécurité civile : depuis plusieurs mois, toutes ces entités organisent et planifient les dispositifs de sécurité qui permettront, selon le cas, de profiter de cette grande fête sportive et/ou de poursuivre ses activités quotidiennes. État des lieux des missions de chacun !

La préfecture de Police de Paris

Les enjeux sont de taille et rien ne doit être laissé au hasard. C’est pourquoi le préfet de Police de Paris s’est entouré d’une « Mission JOP 2024 ». Cette dernière fait notamment le lien entre les acteurs du projet au sein de la préfecture de Police et les partenaires extérieurs.

Sous l’autorité du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer et en lien avec les préfets de département, le préfet de Police de Paris sera le responsable de la sécurité dans l’ensemble des départements d’Île-de-France pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques. 

Les préfectures de région et de département

Le 8 mai 2024, la flamme olympique arrivera dans le port de Marseille à bord du trois-mâts Le Belem. Elle traversera ensuite une soixantaine de départements jusqu’au 26 juillet, date de la cérémonie d’ouverture, à Paris.

Des milliers de spectateurs attendent avec impatience ce grand moment festif. Les préfectures aussi sont dans les starting-blocks notamment pour sécuriser le relais de la flamme. Certains départements accueillent aussi des épreuves, ce qui représente un enjeu en termes d’organisation et de maintien de la vie sociale et économique pendant la durée des Jeux.

Certaines problématiques telles que le bon déroulement et la sécurisation des épreuves olympiques et paralympiques qui se déroulent sur le territoire, les fanzones ou la géographie des lieux sont spécifiques à chaque préfecture. En revanche, elles sont toutes concernées par la gestion des flux de population et les enjeux associés : recommandations et consignes de sécurité, signalétique pour orienter les spectateurs vers les lieux de compétition, transports en commun, places de parking…

Les préfectures qui accueillent le relais de la flamme

  • 65 villes-étapes mobilisées dont 6 ultra-marines
  • Plus de 400 villes traversées
  • 100 sites emblématiques traversés

Lire l'article "Protéger la flamme"

Police nationale, Gendarmerie nationale, Sécurité civile

Depuis plusieurs mois, la direction générale de la Police nationale (DGPN), la direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN) et la direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) travaillent sur les dispositifs de sécurité qui permettront aux spectateurs de profiter de cette grande fête populaire. Un dispositif de sécurité optimale est d’ores et déjà prévu dans les villes qui accueilleront des compétitions avant et après les matchs, dans les enceintes sportives et dans les Clubs 2024 (fans zones). La présence accrue des effectifs de la sécurité publique et des compagnies républicaines de sécurité (CRS) permettra de gérer les flux et d’assurer la sécurité dans la rue (lutte contre les pickpockets par exemple).

Avec les préfectures concernées, le ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer pilote tous les travaux liés à la sécurité. Un coordonnateur national pour la sécurité des Jeux (CNSJ) veille à la planification et à la cohérence des dispositifs de sécurité à l’échelon national sur l’ensemble des compétences du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer : sûreté-sécurité, questions d’évolutions juridiques, questions d’ordre administratif (visas pour les athlètes par exemple), analyse des risques et identification des menaces, coopération internationale, cyber-sécurité…

Un centre national de commandement stratégique (CNCS) sera opérationnel de mai à septembre 2024. Sous la conduite du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, cette structure temporaire déjà activée lors de la coupe du monde de rugby, aura pour missions principales, d’analyser, de synthétiser et de transmettre les informations reçues sur le déroulement des Jeux en terme de sécurité. Le CNCS pourra également assurer l’information des spectateurs de l’évènement, des membres de la famille olympique et plus généralement de la population dans tous les domaines pouvant avoir une incidence sur la sécurité de l’évènement.

D’autres informations à découvrir sur les sites du Gouvernement et du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques.