Protéger la flamme

Ministère de l'Intérieur et des Outre-mer/F.BRANCHOUX
Infographie représentant la carte de France et les différentes étapes du relais de la flamme olympique.
DICOM

Le relais de la Flamme Olympique
Du 8 mai au soir (Marseille) au 26 juillet (Paris)
65 villes étapes qui clôtureront chaque jour l'étape du relais
100 sites emblématiques traversés
Plus de 400 villes traversées
6 territoires ultra-marins traversés : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Polynésie française, La Réunion, Nouvelle-Calédonie

12 000 porteurs de la Flamme Olympique dont 4000 porteurs participant à des relais collectifs.

Une carte de France indique les différents villes traversées.

Allumée en Grèce grâce aux rayons du soleil, la flamme olympique arrivera dans la rade de Marseille, à bord du trois-mâts Le Belem, le 8 mai vers 12h45. 98 jours de parcours sont prévus, dont 68 jours de relais sur le territoire hexagonal et ultramarin.

Au moment de la clôture des Jeux Olympiques, le 11 août, c’est la flamme paralympique qui s’allumera à Stoke Mandeville (Royaume-Uni), berceau des Jeux Internationaux, ancêtres des Jeux Paralympiques.

Des milliers de spectateurs attendus, plus de 10 000 porteurs de flammes, des centaines de villes traversées : grand événement festif, le relais des deux flammes, olympique et paralympique, représente aussi un enjeu de sécurité important.

La flamme olympique de Marseille à Paris

Cette grande fête populaire commencera à Marseille avec l’arrivée du Belem, le 8 mai. Compte tenu du nombre de spectateurs attendus, un périmètre SILT - Sécurité Intérieure et Lutte contre le Terrorisme – sera défini pour réglementer l’accès au vieux port. Déminage à terre et en mer et protection anti-aérienne notamment complèteront le dispositif.

À 19h30, le premier allumage du chaudron olympique sera suivi d’une cérémonie protocolaire et d’un concert. Sécurité oblige, 5 000 policiers et gendarmes, en tenue et en civil, seront présents dans la foule pour veiller au bon déroulement de l’événement.

Le lendemain, premier relais de la flamme olympique et 20 kilomètres de foulées dans les rues de Marseille. Plusieurs lieux emblématiques sont au programme, la basilique Notre-Dame de la Garde et le stade Vélodrome notamment. Après cet « échauffement », la flamme commencera son parcours à travers une soixantaine de départements. Dans chaque ville-étape, des célébrations seront organisées pour fêter les quelque 10 000 porteurs de flamme.

Jusqu’à l’arrivée à Paris, le 14 juillet, une bulle de sécurité  composée d’une centaine de policiers et de gendarmes accompagnera le relais. Ce dispositif inédit sera renforcé par les dispositifs territoriaux. À chaque étape, des gardiens de la flamme, policiers, gendarmes ou pompiers, veilleront sur les porteurs jusqu’au 26 juillet où la flamme reviendra de Saint-Denis pour intégrer la cérémonie d’ouverture.

Donc vous voyez Hélène, c'est ici euh le site d'arrivée du Belem, l'entrée du vieux port. Le vieux port, c'est l'ensemble de cette zone que l'on va sécuriser pour le 8 mai.

Combien de personnes attendez-vous sur le vieux port ?

On attend 150000 personnes. C'est la jauge maximum de du U du vieux port que l'on va sécuriser.

Comment a été pensée la complémentarité entre les différentes forces de sécurité intérieure, la police et la gendarmerie ?

Toutes les spécialités de la Police nationale seront représentées et donc on se coordonne avec l'ensemble de nos collègues de l'ensemble des filières plus les unités spécialisées comme par exemple le raid, comme le la brigade maritime mais on se coordonne aussi avec nos camarades gendarmes puisqu'on aura dans notre dispositif et des gendarmes mobiles. On aura aussi la garde républicaine et également des moyens nautiques sur mer.

Il me semble qu'il y aura également des personnels non actifs de la Police nationale qui seront engagés sur le dispositif pour apporter un soutien logistique.

On a déjà une centaine de fonctionnaires administratifs qui sont tous volontaires donc il y a un vrai enthousiasme. On a même dû refuser un certain nombre de candidatures parce qu'en fait, les listes étaient complètement pleines et qui seront présents pour le 8 mai, notamment pour la restauration pour soutenir nos nos collègues sur le terrain.

Comment fait-on justement pour sécuriser un espace à ciel et horizon ouvert ?

Alors, c'est un service d'ordre en fait sur trois dimensions : on a la dimension terre, on a la dimension mer, et on a la dimension air puisqu'on aura pour ce qui concerne la terre un dispositif terrestre je dirais classique pour la Police nationale. Pour le dispositif mer, on aura la sécurité du Belem à assurer à partir du moment où il rentrera dans le Vieux Port et pour accompagner le Belem, on aura un certain nombre de bateaux hein de d'équipage de la brigade nautique 13 renforcée par nos camarades CRS, renforcée également par le Raid, renforcée également par la police municipale et renforcée également par la gendarmerie maritime. Et pour le dispositif air, on a un double dispositif, d'abord un dispositif de lutte antidrone. On aura également un système de de drones qui permettront de de surveiller et de voir si on a pas de de de souci depuis depuis l'air. En fait, c'est notre cérémonie d'ouverture pour nous la Police nationale, l'arrivée du Belem, les Jeux Olympiques commencent à Marseille le 8 mai. Cet événement restera dans les mémoires de tous les policiers et Marseillais et de tous les policiers français puisque en fait on aura aussi des renforts nationaux qui viendront nous aider sur cet événement.

Infographie représentant la bulle de sécurité autour du porteur de la flamme
DICOM

Bulle de sécurité
Un bandeau comprend plusieurs cartes de gauche à droite :

  • Unités de force mobile (UFM)
  • Antidrones
  • Inter (GIGN)
  • Escorte : Police nationale, Gendarmerie nationale
  • Cordon : sur cette carte, on voit un porteur entouré de 6 gardiens de la flamme.
  • Commandement
  • Unités de force mobile (UFM)

Effectifs engagés à l'instant T : hors UFM, ce sont 100 personnels PN et GN qui sont engagés sur le dispositif de sécurisation. 

De Stoke Mandeville à Paris, la flamme paralympique

Du 25 au 28 août 2024, près de 1000 éclaireurs porteront la flamme paralympique dans une cinquantaine de villes de l’hexagone. La flamme sera allumée à Stoke Mandeville (Royaume-Uni) qui a vu naître en 1948 les Jeux Internationaux renommés plus tard « Jeux Paralympiques ». Elle traversera ensuite le tunnel sous la Manche pour rejoindre  les côtes françaises.

Contrairement à la flamme olympique, plusieurs flammes paralympiques peuvent brûler simultanément, singularité apportée par le mouvement paralympique. À son arrivée à Calais, la flamme se divisera en 12 flammes qui s’allumeront aux confins de l’hexagone pour symboliser l’énergie des 12 jours de ces premiers Jeux Paralympiques d’été en France : la journée d’allumage de la vasque le 28 août et les 11 jours de compétition. 

Infographie représentant la carte de France et les différentes étapes du relais de la flamme paralympique
DICOM

Le relais de la Flamme Paralympique
Du 25 au 28 août
4 jours de relais paralympique
12 villes de départ : Calais, Valenciennes, Amnéville, Strasbourg, Thonon-les-Bains, Antibes-Juan-les-Pins, Montpellier, Lourdes, La Roche-sur-Yon, Lorient, Saint-Malo, Rouen.
26 départements et 50 villes traversées
1000 porteurs de la flamme
Une carte de France indique les différents villes traversées.

Assurer la sécurité pour que la fête soit belle

Préambule à l’ouverture des Jeux 2024, le relais des deux flammes est un grand événement festif. Le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer est d’ores et déjà particulièrement vigilant quant à la menace terroriste.

L’objectif est donc d’anticiper les risques pour assurer un niveau de sécurité optimal sans entraver la ferveur du public. Pour que la fête soit belle. 

Porteurs, gardiens, runners… Chacun son rôle !

Célèbres ou anonymes, ils seront nombreux à porter la flamme ou à veiller sur elle lors des relais de la flamme olympique et de la flamme paralympique. Chacun aura un rôle spécifique. Petit lexique pour s’y retrouver.

Le porteur de flamme peut aussi être appelé « éclaireur » ou « relayeur ». Comme son nom l’indique, il ou elle portera la flamme entre deux points de relais, soit une distance moyenne de 200 mètres.

Le gardien de la flamme protègera l’intégrité de la flamme, d’Athènes à Paris. Il accompagnera le porteur tout au long de son parcours.

Les runners, policiers et gendarmes, formeront une bulle de sécurité autour du porteur et du gardien de la flamme.