Le 25 avril 2024, Laurent Nuñez, préfet de Police de Paris, a tenu une conférence de presse sur la sécurisation de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Anne Hidalgo, maire de Paris, Marc Guillaume, préfet de la région Île-de-France, et Tony Estanguet, président de Paris 2024, étaient également présents. Le préfet de Police a notamment détaillé le dispositif mis en place autour de la Seine et les impacts en termes de circulation motorisée et d’accès piéton à partir du 18 juillet.
6 kilomètres de parcours sur la Seine entre les ponts d’Austerlitz et d’Iéna, 84 bateaux et 10 de réserve pour véhiculer les athlètes, plus de 220 000 spectateurs sur les quais hauts, soit une capacité d’accueil équivalente à 5 stades de France, des secteurs spécifiquement adaptés aux personnes en situation de handicap, des volontaires pour accueillir, orienter et renseigner le public, des policiers municipaux en renfort des forces de sécurité intérieure et des agents de sécurité privée, 65 écrans géants : la cérémonie d’ouverture qui aura lieu le 26 juillet 2024 a un caractère totalement inédit. En effet, c’est la première fois qu’une cérémonie hors stade permet d’accueillir gratuitement un public aussi nombreux. La priorité numéro une est donc de sécuriser l’événement.
J – 92
À 92 jours de la cérémonie d’ouverture, Laurent Nuñez a présenté :
- les périmètres mis en place autour de la Seine pour la cérémonie d’ouverture ;
- les impacts générés en termes de circulation motorisée et d’accès piéton à partir du 18 juillet et le jour J ;
- les règles d’accès à ces périmètres.
Les périmètres de sécurité seront mis en place le 18 juillet, 8 jours avant la cérémonie d’ouverture : un périmètre « organisateur » et un périmètre de circulation et d’interdiction de circulation autour du site avec des dérogations. Le périmètre de protection anti-terroriste – et les contrôles associés – sera étendu aux immeubles riverains de la Seine.
« Ce périmètre, nous avons souhaité l’étendre. Il n’épouse pas directement le périmètre de l’organisateur. Nous avons décidé d’y inclure tous les immeubles riverains de la Seine. […] Ce choix a été fait pour des raisons de sécurité. On a voulu englober, dans le périmètre, des immeubles qui avaient un visuel sur la parade car il nous semblait impératif qu’ils soient protégés. »
Pour pénétrer dans ce périmètre, il faudra s’enregistrer systématiquement via une plateforme mise en ligne le 10 mai. Cet enregistrement concerne notamment les 20 000 riverains et commerçants.
Limiter les contraintes en assurant une sécurité maximale
« La sécurité, c’est la priorité numéro 1 des acteurs publics et du comité d’organisation. »
Si ce périmètre de sécurité qui va couper Paris en deux pendant plus de huit jours représente une contrainte forte, l’accès des riverains et des établissements recevant du public sera garanti. Les 80 « bateaux logements » ne seront pas déplacés à l’exception des endroits où les pontons sont nécessaires à l’organisation.
Pour traverser simplement ce périmètre, un certain nombre d’axes a été préservé. Les nombreux musées qui font partie de cette zone – le Louvre, le musée d’Orsay, l’Institut du monde arabe… – disposeront d’accès qui leur permettront de fonctionner normalement pendant les jours précédant la cérémonie (sur réservations).
Enfin, le montage des installations éphémères sur les quais ne commencera que le 17 juin pour limiter l’impact le plus possible.
