Conduite, prise de médicaments et pathologies : la Sécurité routière lance une nouvelle campagne avec le concours de médecins

Deux chroniques radios « L’invité d’Amélie » conçues sous forme d’interview et diffusées sur les ondes nationales* font intervenir les médecins généralistes Fabien Besançon et Yves Conti pour parler conduite, santé et médicaments.

Dans la continuité de cette campagne, 100 000 médecins recevront un mémento leur détaillant toutes les pathologies pouvant avoir une incidence sur la conduite, et la marche à suivre pour chaque situation, en référence à l’arrêté du 28 mars 2022 qui fixe les règles en termes d’aptitude médicale à la conduite. Médecins ou soignants peuvent également commander gratuitement le mémento auprès de la Sécurité routière en écrivant à cette adresse : diffusion-com-dsr@interieur.gouv.fr

Conduire après avoir pris des médicaments peut comporter des risques. C’est la raison pour laquelle des pictogrammes spécifiques sont apposés sur les boîtes des traitements concernés. Ils sont classés en trois catégories, selon le niveau de risque sur la conduite.

En cas de doute, le conducteur ne doit pas hésiter à en parler avec son médecin, qui est tenu au secret médical sur ce point aussi. En cas d’effets sur le conducteur, ils pourront examiner ensemble les solutions, quand elles existent, pour un maintien dans la conduite.

Certaines pathologies peuvent avoir une influence sur les capacités du conducteur, qu’elles soient motrices, visuelles, auditives ou encore neurologiques. En cas de doute, le conducteur ne doit pas hésiter à en parler avec son médecin qui pourra alors informer son patient-conducteur d’une potentielle incompatibilité avec la conduite et le conseiller pour la prise d’un rendez-vous auprès d’un médecine agréé pour l’évaluation d’aptitude à la conduite.