En 2021, dans le contexte du prolongement de la crise sanitaire, les services de police et de gendarmerie ont enregistré 3 790 atteintes commises en raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre (« anti-LGBT+ »).
En 2020, en France, hors homicides, les forces de sécurité ont enregistré 159 400 victimes de violences conjugales commises par leur partenaire (soit une hausse de 10 % sur un an), dont 139 200 femmes.
Depuis la promulgation de la loi du 3 août 2018 créant des infractions spécifiques pour outrage sexiste, le nombre de constatations enregistrées par les forces de sécurité est orienté à la hausse.
En 2020, dans le contexte exceptionnel de la crise sanitaire, les services de police et de gendarmerie nationales ont enregistré en France métropolitaine 1 590 victimes de crimes ou délits «anti-LGBT».
Deux ans après la promulgation d'une loi créant des infractions spécifiques, 1 746 infractions d’outrages sexistes ont été enregistrées en France par les forces de sécurité : 1 004 entre le 1er août 2019 et le 31 juillet 2020 et 742 sur la même période un an plus tôt.
En 2019, au niveau France entière (y compris les collectivités d’outre-mer), les forces de sécurité ont enregistré un peu plus de 142 000 victimes de violences commises par leur partenaire (soit une hausse de 16 % sur un an), dont près de 126 000 femmes.
En 2019, en France métropolitaine, les services de police et de gendarmerie nationales ont enregistré 1 870 victimes de crimes ou délits « anti-LGBT ».
Fin juillet 2019, soit un an environ après la promulgation d'une loi créant des infractions spécifiques, 735 infractions d’outrages sexistes ont été enregistrées en France par les forces de sécurité.
Entre 2011 et 2018, en moyenne annuelle, 295 000 personnes de 18 à 75 ans vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine déclarent avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles par leur conjoint ou ex/conjoint, d'après l'enquête Cadre de vie et sécurité : 213 000 sont des femmes.
Près de 1 380 victimes de crimes ou délits « anti-LGBT » ont été enregistrées en 2018 par les services de police et de gendarmerie nationales de France métropolitaine (+33 % par rapport à 2017).