Une policière tuée dans le Cher

20 octobre 2011

Le 20 octobre, le ministre de l'Intérieur a assisté aux obsèques d'Anne Pavageau, une policière tuée le 14 octobre par un forcené, à la préfecture


Le 14 octobre, Anne Pavageau, gardien de la paix au commissariat de sécurité publique de Bourges, a été tuée alors qu'elle intervenait avec trois de ses collègues à la préfecture du Cher pour maîtriser un homme, armé d'un sabre, qui s'était vu refuser une autorisation de port d'armes et venait de blesser un premier policier et un fonctionnaire de la préfecture. Mortellement touchée à l'abdomen, elle est décédée à l'hôpital. L'agresseur fut finalement neutralisé par un collègue policier contraint de se servir de son arme et de l'atteindre à la jambe.

Claude Guéant s'est immédiatement rendu sur place, accompagné du secrétaire général du ministère, Michel Bart. Après avoir visité les blessés à l'hôpital de Bourges, il a successivement rencontré au commissariat de Bourges les collègues d'Anne Pavageau, puis les agents de la préfecture dans le cadre de la cellule de soutien médico-psychologique. Faisant part de sa tristesse et de son émotion, le ministre de l'Intérieur a précisé que "ce drame rappelle que le métier de policier est un métier de service quotidien public, un métier toujours dangereux qui mérite le respect et la considération".

De son côté, Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, a tenu à rendre hommage "au courage et au dévouement de ce policier exemplaire mort au service de la sécurité de nos concitoyens. A son mari, à ses enfants, à ses proches et à ses collègues, j'exprime toute la tristesse et la plus profonde sympathie de l'ensemble de la police nationale. Je partage leur peine et les assure de mon entier soutien".

Le ministre est retourné à Bourges le 20 octobre, pour les obsèques d'Anne Pavageau.